La lumière me fait penser au cycle du vivant. L'intensité progressive de la lumière, de ses possibles, interprète l'exploration de l’existence humaine. Elle rejoue les scènes-phares du spectacle existentiel, les secousses de la naissance, l’émerveillement de l’enfance, les responsabilités adultes, l’union et la création de deux êtres, à nouveau, dans un schéma éternel. Cette projection considère la vie à une échelle extra-individuelle, comme un cycle de recommencement, d’une génération à l’autre. Le parallèle de la révolution des planètes semble alors évident, dans un système de rotation infini, jusqu’à la brèche solaire. Un extrait des fréquences sonores des anneaux saturnes amplifient cette dimension de l’éternel.